Dans l’univers des plateformes de rédaction web, Textbroker est un nom qui revient souvent. Mais que vaut réellement ce service ? Est-ce une bonne idée pour se lancer ? Ou une machine à écraser les débutants avec des prix dérisoires ? Dans cet article, on sort des sentiers battus et on vous livre un avis sur Textbroker construit, équilibré, et surtout : transparent.
Le mirage d’un démarrage facile
Textbroker vous promet un accès simple à la rédaction web : pas besoin de trouver des clients, pas de facture à émettre, des textes à rédiger directement depuis votre compte. C’est effectivement facile de commencer. Et c’est là que réside le piège.
Car si l’entrée est simplifiée, la sortie – vers une carrière rentable – l’est beaucoup moins.
Avantages de Textbroker : oui, il y en a
Il faut rendre à Textbroker ce qui lui appartient. La plateforme offre :
- Fiabilité des paiements : les retraits sont réguliers et sécurisés.
- Encadrement utile : corrections, feedback, notation… un bon moyen d’apprendre.
- Pas de prospection : vous vous concentrez uniquement sur la rédaction.
- Premier portfolio : idéal pour constituer ses premières références.
Si vous êtes débutant·e, ce cadre peut être rassurant. C’est une zone d’entraînement où vous pouvez faire des erreurs sans conséquence directe sur une relation client.
Ce que Textbroker ne vous dira jamais
Maintenant, le revers de la médaille :
- Tarifs très bas : on parle ici de quelques euros pour plusieurs centaines de mots.
- Concurrence féroce : les missions partent vite et il faut souvent attendre.
- Peu de reconnaissance : peu ou pas d’échange humain avec les clients.
- Évolution quasi nulle : vous êtes noté, mais pas valorisé. Aucun tremplin vers des missions premium sans sortir de la plateforme.
Certains utilisateurs vont jusqu’à parler d’“esclavagisme moderne” dans les témoignages.
Peut-on gagner sa vie avec Textbroker ? Non. Clairement non.
Même en étant actif à plein temps, les revenus sont très faibles. Le problème n’est pas seulement le tarif au mot, mais le temps non payé :
- Temps d’attente des missions
- Temps de lecture des briefs
- Temps de relecture/correction
Résultat : un taux horaire dérisoire, parfois inférieur au SMIC.
Faut-il fuir ou s’en servir intelligemment ?
La bonne stratégie n’est pas de diaboliser Textbroker. C’est de l’utiliser pour ce qu’il est :
✅ Un outil de démarrage
✅ Une formule de test pour valider votre attrait pour la rédaction
✅ Un exercice régulier pour améliorer votre style
Mais une fois ce stade passé, quittez la plateforme. Cherchez des clients en direct, développez votre réseau, ou créez une présence pro sur LinkedIn ou via un blog.
Comparatif rapide : Textbroker vs autres plateformes
Plateforme | Idéal pour | Niveau de rémunération |
---|---|---|
Textbroker | Débutants complets | ⭐ |
Malt | Freelances confirmés | ⭐⭐⭐⭐ |
Greatcontent | Rédacteurs pros | ⭐⭐⭐ |
Upwork | Multidomaines | ⭐⭐ à ⭐⭐⭐⭐ |
Témoignages : ce qu’en pensent vraiment les rédacteurs
« Textbroker représente tout ce qui ne va pas dans la rédaction web. Une plateforme qui sous-paie à la chaîne. »
« Mieux vaut faire ses premières erreurs ici que face à un vrai client. »
La majorité des rédacteurs sont d’accord sur un point : c’est formateur, mais pas viable sur le long terme.
Conclusion : Textbroker n’est pas une erreur, si vous savez quand en sortir
Textbroker peut être une étape, pas une finalité. Si vous êtes débutant, curieux, ou si vous voulez tester vos compétences sans prise de risque, ça peut valoir le coup.
Mais si vous souhaitez vraiment gagner votre vie en tant que rédacteur web, vous devrez tôt ou tard passer à autre chose. Et surtout, ne prenez jamais les tarifs de Textbroker comme une référence pour estimer votre valeur.
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